Collection Homme – Femme. Phil &Amp; Iris. Voyage De Noces À Venise. Saison Ii (2/3)

• Mesdames et messieurs les passagers, nous allons atterrir dans quelques minutes à Venise.
La température extérieure est de 22°, mais le temps est couvert.
Bon séjour, surtout pour vous, mesdames qui venez pour la première fois avec l’amour de votre vie.
Notre co-pilote, les hôtesses et moi-même vous remercions d’avoir été agréables pendant tout notre voyage.

Iris me regarde et nous nous embrassons comme les amoureux que nous sommes.
Venise, nous en avons tant rêvé.
J’ai beau regarder par le hublot en profitant pour caresser la poitrine d’Iris, la mer et d’un coup nous plongeons vers la terre sans voir Venise.
Les roues se posent, on fait un petit rebond avant de rouler sur la piste.
Je suis content de retrouver le plancher des vaches.
Formalité et nous nous retrouvons sur le quai ou des bateaux et leurs pilotes viennent chercher les clients des hôtels.

• Phil, je suis déçu, je pensais voir des gondoles.
• Nous sommes en dehors de la ville, ces petits bateaux vont nous conduire dans Venise depuis l’aéroport Marco Polo jusqu’à notre hôtel s’appelant le Danieli.
Regarde, nous sommes attendus s’étaient prévus, nos bagages seront amenés directement à l’hôtel.

Devant nous, comme bon nombre de ses congénères, un jeune homme tient dans ses mains une pancarte.

« Philippe et Iris. »

Nous nous rapprochons.

• Phil et Iris, c’est nous !
Vous parlez en Anglais, Italien bien sûr !

Je suis prêt à sortir mon plus bel anglais, l’italien bonjour et encore.

• Bonurno.
• Bien sûr, et en Français aussi,
Bonjour.
C’est pour cela que l’hôtel Danieli m’engage pour venir chercher les touristes de votre pays.
Livio à votre service.

Livio, la trentaine, beau gosse, d’entrée il regarde Iris avec insistance.
Il cherche à capter son regard.
Le véritable mâle italien chaleureux auprès des dames.


Je m’attendais à ça, j’ai tellement entendu que les Italiens étaient prêts à tous pour séduire les dames même devant leurs maris, que je reste stoïque.
Pour enjamber le petit bastingage, il lui prend la main de ma chère et tendre.
Si au début son regard se portait sur ses yeux verts, au moment où elle lève sa jambe, sa jupe remonte et c’est un tout autre endroit qui semble être son centre d’attention.
J’ai le temps de voir son entrecuisse par chance recouvert de son string et de ses collants noirs.
À l’attitude de Livio, ses yeux semblaient attendre ce moment.
L’habitude surement, combien de femmes écartent leurs cuisses à ce beau gosse chaque jour en franchissant ce bastingage.
Surtout qu’entre le quai et le pont, il y a bien une trentaine de centimètres d’écart.
Bien sûr, moi je me démerde, la bienséance des Italiens, sauf exception, se porte vers nos femmes et non leurs hommes.
En sautant, je fais tanguer l’embarcation.
Sa sollicitude va à ma femme, ils sont doués, j’ai l’impression qu’il en profite pour lui mettre une main aux fesses.
Je dois avoir raison, Iris me regarde le regard embué.

• Petite madame, assez-toi sur les coussins ici à l’arrière, Livio les a frottés pour qu’ils soient propres pour ta jolie robe.
Oh, pardon, je te tutoie, j’aimais tellement tutoyer à Paris que ça me revient naturellement.
Si toi aussi tu permets Philippe.

Au lieu de le remettre à sa place définitivement, c’est moi qui lui donne le bâton pour me faire battre.

• Appel moi Phil comme tous mes amis, je préfère.
• Merci Phil, je m’en souviendrais.
Livio va prendre soin de vous tout au long de votre séjour, je vous en dirais plus lorsque nous serons à quai à Venise en face de votre hôtel.
Je parle mal le français, j’ai vécu trois ans à Paris, mais mes gondoles me manquaient et je suis revenu.
• Ma femme Iris est déçue de rejoindre la ville de Venise dans ces petits hors-bords.

• Ici, on dit des muscaris, petite madame, voulez-vous la mort de Livio, il y a 12 kilomètres jusqu’à l’entrée du grand canal.
Vous allez voir des gondoles, même si elles ont bien diminué au fil des années, elles sont nombreuses sur les quais et sur les canaux.

Iris s’assoit, le vent bien présent ici non loin du large doit être la cause de notre atterrissage un peu mouvementé.
Il lui balaye les cheveux la rendant encore plus désirable.
Nous serions seuls, j’irais m’assoir à ses côtés et je la prendrais dans mes bras pour la cajoler.
Est-ce vraiment pour la cajoler ou bien pour faire voir à notre bel Italien que celui qui la retrouve dans son lit le soir, c’est moi le Français.
Livio entre dans la petite cabine et ayant détaché notre embarcation nous emmène au large.
Quelques minutes plus tard.

• Tu vois sur ta gauche, on longe l’île de Murano, la patrie des verriers vénitiens.
Si tu veux je t’emmènerais visiter les verreries qui fonctionnent encore.

Chaque fois qu’il parle Livio se retourne en hurlant pour couvrir le bruit du moteur lancé à pleine vitesse.
Je devrais m’offusquer qu’il semble parler seulement à ma femme, mais je comprends que c’est à nous qu’il s’adresse.
D’un coup, il décélère.
Je suis debout me tenant au toit de la cabine de pilotage où il se trouve.
Je suis à deux doigts de m’affaler près de lui.

• On pourrait tourner par la gauche et rejoindre la lagune où se trouve ton hôtel.
On continue jusqu’au grand pont que tu vois là-bas, regarde, tu voulais voir des gondoles, en voilà sur ta gauche.
Je rejoins le grand canal, tu profiteras mieux de la ville.

Je suis aux anges, malgré la façon dont Livio s’adresse à ma femme impunément devant moi.
Mais je comprends que cela fait partie du folklore italien.
Je suis surtout ravi des grands yeux que fait Iris en commençant à découvrir les splendeurs de cette ville mythique.

Comment des hommes et des femmes bien sûr, ont-ils eu l’idée de bâtir cette merveille.
Surtout lorsque l’on voit l’esprit insouciant de notre bel italien à qui je pourrais facilement casser la gueule si je savais Iris volage.

• Oh, le joli pont et tous ces bateaux.

Profitant de la vitesse réduite, je vais m’assoir au côté de mon aimée.
Je lui prends la main, celle de notre alliance.
Je place ses bagues bien en évidence.
Anneau d’alliance et bague de fiançailles.
Livio nous regarde conduisant d’une main et me faisant peur en se retournant.

• Rialto, ma chérie, il s’appelle comme cela depuis qu’il a été construit de 1588 à 1591.
• Bien Phil, je vois que tu as buché le guide du routard.
• Non, Wikipédia sur mon portable.

Je suis content de mon effet au moment où nous passons sous le pont, noir de monde.

• À votre gauche, la mairie et voyez, une gondole sort d’un petit canal.
• Et cette grande barge à moteur.
• Les poubelles de la ville, qui ont été collectées à mains d’hommes toutes les nuits.
C’est pareil pour l’approvisionnement des hôtels et des restaurants, la ville reste toujours éveillée.

Nous longeons une grande gondole.
Livio se signe et touche un chapelet accroché sur le pare-brise de son bateau.
Dragueur, mais croyant, paradoxe italien.
On drague ouvertement les femmes des autres et pour se faire pardonner, on se précipite à confesse.
Une dame tout en noir est debout derrière un cercueil.
Devant des gens sont assis.
L’un d’eux joue de l’accordéon.

• Tonton, paix à ton âme, rejoint notre créateur.
• C’est ton oncle, Livio !
• À Venise on est tous un peu cousins.

Jusqu’à ou, dit-il la vérité, c’est connu, les Italiens sont dragueurs et menteurs comme des arracheurs de dents.
Avec ça, je les aurais habillés pour l’hiver.

• Voilà nous passons devant la place, San Marco, regarde, le pont des soupirs Iris.

• Regarde mon chéri, c’est là que la jeune femme venait pleurer son amant disparu.

Je serre Iris sur mon cœur, elle m’embrasse comme si elle avait fait un vœu.


Nous allons laisser là nos amoureux prendre possession de leur chambre à l’hôtel Danieli à cent mètres du pont des soupirs.
Qui a lu mes histoires se souviendra d’histoire ayant eu lieu à Venise.
Pourquoi enlever les illusions de notre belle amie sur le pont des soupirs ?
Autant qu’elle croit la version issue de l’imagination de Lord Byron, bien autre que la vérité sur ces prisonniers sachant qu’ils voyaient le jour pour la dernière foi.
Demain, nous les retrouverons...

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